Etats généraux de la presse, discours sans faute

« L’important n’est pas de protéger le papier mais de protéger l’écrit »

Excellent discours d’ouverture. Brillant.

C’est dit.

(Même s’il semble surestimer la capacité à monétiser l’information et deux ou trois détails – bonne réflexion sur la question publicitaire sur Internet même si ça fait mal)

9 réflexions sur “Etats généraux de la presse, discours sans faute

  1. On dirait que la personne qui a écrit son discours lit régulièrement Ecosphère 🙂

    j’ai bien aimé le lapsus « électeurs heu… lecteurs »

  2. Bonjour,
    Je partage complètement votre point de vue.
    Le discours était vraiment remarquable, même si on sentait que le Pdt n’était pas très au fait de la réalité numérique.

  3. @Maxime: il n’est pas très au fait de la réalité numérique c’est pour ça que le discours est assez remarquable car bien pesé et argumenté. Ca ne m’empêche pas de penser qu’il se trompe en pensant que la relance de la distribution et la baisse du prix peut résoudre le problème. En fait je pense qu’il a improvisé ces passages ce qui n’est pas bien grave, simplement oui il ne fait pas partie de la génération pour qui la presse écrite n’est plus la seule affaire du papier.
    Tout ceci n’enlève rien à la pertinence du discours

  4. @Emmanuel : Je pense que vous mettez le doigt sur la question fondamentale (et le principal non-dit) de ces états généraux.
    A savoir : est-ce qu’il y a matière, en remédiant aux problèmes traditionnels de la presse française, à espérer une augmentation sensible des ventes du papier ? Ou bien, est-ce qu’il n’est pas trop tard, compte tenu de la lame de fond numérique, pour se lancer dans ces investissements et est-ce que les journaux ne devraient pas tout de suite s’habituer à un monde où le papier ne sera plus que 10-20 % de leur audience ?
    Personnellement, je penche plutôt pour la deuxième solution.

  5. Ce qui revient à dire : faut-il gagner du temps ou investir en espérant un retour sur investissement d’ici dix ans. Pas simple car oui il faut s’habituer à ce que le papier ne pèse plus que 10% de l’audience tandis que le numérique ne pèsera pas plus que 10% des revenus pour encore quelque temps.
    Pour ne pas avoir à gérer ce dilemme certains groupes US ont préféré se saborder:

    Knight Ridder: histoire de la chute d’un des plus grands groupes de presse mondiaux

  6. Pingback: Défendre la presse écrite face à la menace d’internet | ReadWriteWeb France

  7. intéressant les sujets que vous mettez en valeur.
    je me note d’en parler…
    pour ma part je pense que l’écosphère des médias est un des écosphères de l’écosystème numérique en général…

    FC
    numeric ecosystem

    PS : pas d’avis sur Sarko en Vidéo ooh

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